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Sommaire

Le Château de THOMAS
II
Thomas II
En 1248, Thomas II souhaite s'établir au bord du lac dans endroit
appartenant aux moines. Le prieur lui accorde le droit de bâtir "une
maison et un vivier (...) entre la Leysse, le lac et la forêt". Son fils
Amédée V choisit en 1285 le Bourget comme résidence principale et à
partir de 1289, constructions et décorations n'ont de cesse, jusqu'au
milieu de XIVe siècle. La cour alors itinérante y réside
souvent et des évènements diplomatiques s'y déroulent. Mais Amédée VIII,
premier duc de Savoie, préfère le château de Ripaille au bord du Léman.
En 1609, Charles-Emmanuel Ier vend au sieur de Rossillion le
château du Bourget et la juridiction sur le village. Lorsqu'il est
transmis à la famille Laurent, puis vendu à la famille de Buttet qui
possédaient depuis le XIVe siècle une maison forte dans le
bourg, le château est déjà en ruine. Après la Révolution il sert de lieu
de pâture pour les animaux, de grange et de carrière. Racheté par la
commune en 1973, il est classé Monument Historique en 1979. Il
fait actuellement l'objet d'un programme de fouilles et d'importants
travaux de restauration.
La
Tour sud-est Rénovée
Le résultat des derniers travaux réalisés.
Thomas II dans les
feuillages d'Automne
Une belle lumière et des feuillages d'automne pour mettre ce château en
valeur.
La Tour sud-est se
couvre
Une fois cette toiture achevée, cette tour abritera un musée
Thomas II sauvage
Dans une lumière de printemps, l'absence de feuillage permet de
découvrir le château sous de nouveaux angles.
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Le Prieuré
Constitué d'une
église, de bâtiments conventuels et d'un jardin, cet ensemble renferme des
témoignages étonnants de l'art médiéval. Dans ce cadre exceptionnel, sont
organisées, des expositions de peinture, sculpture, tapisserie,
artisanat, concerts et des visites guidées.
L'Église
L'église paroissiale Saint-Laurent était également celle du prieuré:
au Moyen Age, le choeur, réservé aux moines, était séparé de la nef,
ouverte aux fidèles, par un jubé. Celui-ci, orné d'un haut-relief
polychrome (milieu du XIIIe siècle), présente la vie du
Christ. De magnifique fragments sont déposés dans l'abside
polygonale du choeur. Sous le choeur, la crypte Notre Dame la Basse,
date du milieu du XIe siècle. Deux inscriptions latines
dédiées à Mercure laissent penser que l'église a été édifiée sur les
ruines d'un temple gallo-romain.
Vous découvrirez
des vues extérieures et intérieures avec de magnifiques vitraux, une
crypte, la dalle funéraire d'Oddon, un bénitier etc...
Le Prieuré
Dépendant directement de l'abbé de Cluny, le prieuré Saint Maurice a été
fondé au milieu du XIe siècle. Accolé au mur sud de l'église,
ses trois ailes délimitent un cloître, restauré par le prieurs de
Luyrieux au XVe siècle. Au rez de chaussée de l'aile sud, une
grande salle (chapitre ou réfectoire) est éclairée par des fenêtres à
triple accolade du XVe siècle. Elle était bordée au sud par
une cour à galerie voûtée ; quelques éléments conservés lui donnent
l'aspect d'un "faux cloître". En 1582 le prieuré est donné aux Jésuites
de Chambéry, puis en 1773 aux Cordeliers (Ordre Franciscain). Vendu
comme bien national à la Révolution il est transformé en ferme. Racheté
par un amateur d'art Chambérien, il sert d'appartement à la duchesse de
Choiseul (1850) avant d'être acquis par la commune en 1952 et classé
Monument Historique.
Selon la légende ou la
tradition, c'est en 1030 que Saint-Odilon, venu de l'Abbaye de Cluny en
Bourgogne, fonda un prieuré sur des terres cédées par le fondateur de la
Maison de Savoie. L'église du prieuré contient des vestiges romains et
possède un admirable ensemble de douze sculptures polychromes en haut
relief (XIIIe siècle) représentant des scènes de la vie du Christ. Les
bâtiments conventuels accueillent aujourd'hui des expositions, concerts et
visites guidées.
Le Jardin à la
Française
Les
jardins ont été aménagés dans le style néoclassique sur l'ancien potager
des moines. En 1912, le prieuré fut acheté par la duchesse de Choiseul-Praslin
qui fit aménager un élégant jardin à la française, développant autour
d'une perspective axiale des parterres réguliers avec broderies de buis,
des tonnelles ornées de rosiers grimpants et des ifs taillés en
topiaires.
Des restaurations
ont été réalisées en 1990.
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La
Grotte Lamartine
Espace naturel
très sauvage, encore appelée "Grotte Raphaël", cher au coeur du
poète Alphonse de Lamartine.
L'accès se fait par un sentier qui démarre dans le
dernier virage de la route du port. De nombreuses grottes naturelles
sont appelées grottes Lamartine, et évoquent les promenades du poète:
"Aux bords d'un lac d'azur il est une colline. Là dans les flancs
creusés d'un rocher qui surplombe s'ouvre une grotte obscure".
Le
Dernier Habitant
Le cygne, hôte de ces
lieux...
La
Star
La libellule, farouche gardienne de cette enclave.
Le Poème
Le célèbre poème de Alphonse de Lamartine.
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L'Abbaye
d'Hautecombe
L'Abbaye
Isolé sur la rive ouest du lac,
abrupt et peu accessible, l'endroit était propice à la méditation.
Aux alentours de 1140,
les moines cisterciens s'installent sur la rive ouest du lac au lieu dit
"Charia", où se trouvait déjà une église. Dès 1184, le Comte Humbert III
de Savoie y est enterré, début d'une longue suite puisque 43 personnages
liés à la maison de Savoie reposent en ce lieu. Au XIIIème siècle,
l'Abbaye prospère au point d'installer plusieurs missions en Orient. Au
XVème siècle, commence une longue détérioration intellectuelle si ce n'est
morale. En 1792, la France révolutionnaire confisque, pille et laisse à
l'abandon les bâtiments. En 1824, le roi de Sardaigne, Charles-Félix,
restaure l'abbaye et réinstalle des Cisterciens jusqu'en 1922.
Aujourd'hui, les héritiers de Savoie ont renoncé à leur patronage et le
monastère est placé sous la tutelle de l'Archevêque de Chambéry. Des
événements religieux ouverts à tous y sont régulièrement organisés.
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Les
Châteaux
Toujours construit en
position dominante, ils bénéficient d'une vue époustouflante.
Étant des propriétés privées, ces châteaux ne
peuvent être visités, Il ne vous reste plus qu'à
les admirer et à imaginer...
Le Château de Bourdeau
Ce
château est, selon l'écrivain Albanis de Beaumont, l'un des plus anciens
de Savoie. Propriété de la famille de Seyssel dès 1263, il est légué aux
jésuites de Chambéry en 161 qui le cèdent rapidement à Claude Antoine
Sallier de la Tour de Cordon, premier président de la Chambre des
comptes. Ses descendants le conservent jusqu'à la Révolution, durant
laquelle il est endommagé/ Il est acquis en 1800 par J-B Viviand qui
revend ses pierres pour bâtir la nouvelle église paroissiale. Après
quelques travaux menés par l'avocat chambérien Antoine Métral en 181, le
château doit sa restauration de style Troubadour à Joseh Giraud et à
l'architecte Pellegrini en 1875. Il appartient depuis 1880 à la famille
Gigot de Villefaigne. Ce château est connu par la littérature: Montaigne
y signale à son retour d'Italie au XVIe siècle une fabrique
d'armes et Georges Sand le choisit pour son cadre de son roman
Mademoiselle la Quintine en 1863. "Tu connais ce beau pays de Savoie
; je ne sais pas si tu te rappelles cette localité, tout ce rivage du
lac du côté qui ferme à pic la muraille dentelée appelée la chaîne des
Monts du Chat(...) De là, on domine tout le lac, long, étroit, sinueux
et ressemblant à un large fleuve du nouveau monde ; mais quel fleuve a
cette transparence de saphir et ces miroitements irisés ?"
Le
Château de La Serraz
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La
Chapelle de Notre Dame de l'Étoile
La Chapelle |
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